Lundi, la société française Pernod Ricard annonce un accord de partenariat avec le Paris Saint-Germain.
Le partenariat n’est pas un sponsoring, c’est uniquement un accord « pour promouvoir ses marques de whisky et de champagne à l’international » c’est-à-dire d’être l’unique fournisseur du club dans les réceptions.
Mais cette nouvelle a été très critiquée par certains influenceurs marseillais en raison du lien entre la cité phocéenne et la marque Ricard. La logique voudrait donc que ces mêmes personnes réclament aussi que la Marque Pernod ne distribue plus ses produits dans les magasins parisiens. Les supporters parisiens pourraient en effet boire un petit Chivas (avec modération) à la terrasse d’un bistrot de la capitale.
Ces personnes cherchant seulement le buzz sans comprendre ce qu’ils disent fait perdre un contrat à une entreprise qui, peut-être, fait vivre leur père, leur cousin, leur belle-sœur… N’oublions pas que Le groupe fondé par Paul Ricard est un gros employeur dans la région.
Face donc à ce bad-buzz des réseaux sociaux, Pernod-Ricard a dû renoncer à ce contrat. Le groupe a donc avalé son chapeau une deuxième fois en annonçant son renoncement : « J’ai pris cette décision pour le Groupe et en entendant ceux qui en font le succès, dont nos collaborateurs en France, nos clients et nos actionnaires, au premier rang desquels ma famille. Cela fait plus de 90 ans que l’histoire de Ricard se confond avec Marseille qui l’a vu naître, grandir et l’inspirer. Et ce lien est plus fort que tout. C’est donc une décision qui vient du cœur que je prends aujourd’hui. Je suis certain que les personnes ayant travaillé sur ce projet comprendront mon choix. Pernod Ricard continuera fièrement à revendiquer ses origines et la sincérité des liens qui unissent nos marques à leurs communautés« , a donc fait savoir le PDG Alexandre Ricard.
Les responsables de l’échec de ce contrat peuvent donc être heureux. Espérons seulement qu’une autre entreprise française pourra récupérer le contrat et que cela n’influencera pas les emplois au sein du groupe.
On avait déjà eu des joueurs qui ne pouvaient pas signer dans un club parce qu’ils avaient joué dans un autre (Malbrancque…).
Il n’y a désormais plus qu’à espérer que des stéphanois accepteront que des magasins Casino existent à Lyon, que les nordistes accepteront que l’on serve de la bière dans les autres stades que ceux du nord…..