L’arbitrage du match Paris SG – Lens est, selon certains protagonistes des deux clubs, sujet à caution.
Du côté lensois le club se sent floué par les décisions arbitrales pro-parisiennes comme le suggère Kevin Danso : « Dès que tu touches un joueur de Paris, c’est faute. Toutes les petites décisions, c’est toujours pour Paris. On accepte, on sait que c’est comme ça, mais quand même, c’est un peu chiant. »3 Son entraineur ayant la même interprétation d’un corps arbitral un peu tendu : je (Will Still) suis venu voir le 4ᵉ arbitre calmement. La discussion est correcte, je demande des explications, mais il appelle l’arbitre central et celui-ci m’avertit. Et ça, ça me met hors de moi. Je n’ai rien dit ni rien fait, maintenant je suis suspendu, et c’est dommage
Du côté parisien, une vive altercation a éclaté entre plusieurs joueurs lensois et Luis Campos. Descendu à la mi-temps dans le tunnel, le Portugais, très remonté contre l’agressivité des Sang et Or, venait s’en plaindre auprès des arbitres. Si l’altercation n’a pas vraiment à voir avec l’arbitrage, les lensois n’ont pas compris que les arbitres laissent Luis Campos venir s’en prendre à eux.
Ce match est symbolique de l’arbitrage, mais surtout de l’interprétation de celui-ci, que l’on se place dans la peau d’un supporter ou d’un joueur d’un club ou de l’autre. D’un regard extérieur, le carton rouge est justifié, l’agressivité des Lensois ne fut pas excessive (il faut rappeler que le football est quand même un sport de contact), le résultat du match ne peut être imputé à l’arbitrage.
Quasiment aucune décision, d’un point de vue extérieur et neutre, ne semble avoir été mauvaise. Preuve que souvent, joueurs et dirigeants devraient tenir leurs langues et ne pas mettre de l’eau sur le feu pour que les supporters les plus ultra ne soient pas systématiquement contre l’arbitre.