Jamais un arbitre ou un officiel n’admettra une erreur et ils peuvent être au minimum ridicules et au pire insultants.
86ᵉ minute du match Nice-Lyon, le public exprime comme à son habitude un hommage aux 86 victimes du 14 juillet 2016. Différemment comme à chaque fois, et surtout « ambiancé » par les kops niçois, le stade entier se manifesta cette fois-ci en insultant les auteurs de l’attentat. Certes, le mot scandé d’enc… est vulgaire, mais est ici à prendre dans le sens de la définition du dictionnaire de l’Académie française : Injure signifiant « personne méprisable ou stupide ». Il ne s’agissait pas là d’une insulte homophobe, mais d’une Insulte avec un grand « i ».
L’arbitre interrompt le match pour faire respecter la non tenue de propos homophobes sans connaître la « tradition » du public niçois pour ne pas oublier les victimes.
Que l’arbitre ne connaisse pas ou n’ait pas vu que cette 86ᵉ minute revêt une importance pour les supporters, c’est acceptable et excusable. Mais que celui-ci, malgré les explications, campe sur sa décision, demande de faire une annonce pour que cesse cette manifestation est une honte.
Malheureusement, jamais un arbitre ayant fait une erreur ne reviendra sur celle-ci. Le speaker ayant été obligé de faire l’annonce en était navré et dégouté.
Maintenant, espérons que les instances présenteront leurs excuses aux familles des victimes et aux supporters pour cet acte inadmissible.
Sur Le Foot Pas de rumeur, que des faits !