L’harmonisation dans le football est un point encore difficile à mettre en œuvre. Passons sur les différences inhérentes à chaque pays. Les charges salariales, le droit à l’image ou même les lois en vigueur diverses et variés (le sponsor maillot des Young Boys de Berne est interdit en France par exemple) empêchent une uniformisation totale des différents championnats pour une équité, dans les compétitions internationale, parfaite. Néanmoins, sur certains points, les choses pourraient évoluer.
Les transferts
Le mercato est-il terminé et les entraineurs, peuvent-ils souffler et s’appuyer sur leur effectif pour enfin être sûr de jouer avec tous leurs points forts et leurs points faibles ?
Eh bien non, car si la majorité des transferts sont terminés, ce n’est pas le cas pour tout le monde..
Si chaque club peut embaucher un joueur sans contrat (au chômage donc) et que cela est logique, le fait que la limite des transferts divergent est un problème. Si le fait que le Brésil (3 septembre), l’Arabie Saoudite (3 septembre) ou le Qatar (12 septembre) soit plus difficilement à même d’être uniformisé, les Pays-Bas (2 septembre), la Turquie (12 septembre) et les pays affiliés à la même structure (UEFA, AFC, CFA…) devraient pourtant l’être plus facilement.
Comment ne pas imposer une date pour tout le monde jouant la même compétition ne peut-elle être imposé par l’UEFA ?
En effet, si cela n’est qu’à la marge, ces pays peuvent bénéficier de la volonté express d’un joueur de partir ou d’un club de réduire sa masse salariale. Ainsi Rennes, Christopher Wooh et le Spartak Moscou.
Ces clubs peuvent en outre se renforcer ainsi à moindre cout, puisque la seule porte de sortie de ces mêmes joueurs leur permet de négocier plus simplement.
Uniformiser les dates de transferts au sein de l’UEFA, par exemple, devraient être aisément imposé par celle-ci, arguant du fait que les clubs jouent une compétition sous leur égide.
La formation
Un exemple parmi d’autres. En France, les clubs sont souvent victimes de la réglementation sur les premiers contrats professionnels.
En effet, contrairement à d’autres pays européens, le premier contrat professionnel signé en France ne peut être que de trois ans maximum, là où en Italie ou en Angleterre, il est possible de signer cinq ans. Avec cette limitation, dès la première saison où le jeune commence à jouer et à percer, il ne lui reste déjà plus que deux ans de contrat et une phase de négociation de contrat commence déjà.
Les comptes des clubs
Le fair-play financier était une solution qui a vite fait un flop lamentable.
Si les législations de chaque pays permettent une gestion différente, une DNCG de chaque confédération pour l’inscription aux campagnes de celle-ci seraient ainsi plus à même de réduire les inégalités entre clubs (Par exemple, le Real Madrid dépassait, fin 2023, le milliard de dettes).
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