Dimanche, Lyon a battu Le Havre 4-2 en Ligue 1.
Lyon a concédé un penalty pour une faute d’Ernest Nuamah sur Yassine Kechta.
La Direction de l’arbitrage de la Fédération Française de Football a publié « Le travail de l’arbitre vidéo montre que le contact entre le genou droit du défenseur et le pied gauche de l’attaquant est particulièrement léger et ne saurait justifier à lui-seul une décision de pénalty. La chute de l’attaquant intervient ensuite dans un second temps de façon désynchronisée et particulièrement exagérée. Par conséquent, le pénalty accordé n’était pas attendu dans cette situation spécifique et, à l’issue du visionnage des images, l’arbitre aurait dû annuler sa décision initiale et reprendre le jeu par une balle à terre au bénéfice du gardien de but dans la surface de réparation ».
Ce n’est pas la première fois que cette instance déjuge un arbitre (l’exemple de la non-exclusion d’un rennais contre Saint-Étienne dernièrement).
Alors maintenant, que doit-on faire de cette réflexion ? À l’heure actuelle, cette entité ne fait que mettre de l’huile sur le feu sur les problèmes de partialité de l’arbitrage auprès des clubs et de leurs supporters.
Le football français a des problèmes financiers. Une commission qui manifestement ne sert à rien pourrait être supprimée à moins que ses décisions entrainent des changements.
Pour ce match Lyon – Le Havre, cela pourrait être d’entériner un 4-1. Pour d’autres, annuler un carton jaune. Mais pour des situations plus graves (carton rouge, pénalty manifeste, mais pas sifflé, but qui aurait dû être annulé…) est-on prêt à faire rejouer le match ? La réponse est bien évidemment NON.
Alors, messieurs de la fédération, ne mettez pas les arbitres et la VAR au devant de la scène en les montrant ainsi du doigt, taisez-vous ou agissez.