Comme chaque semaine, la Direction Technique de l’Arbitrage revient sur les évènements dérangeants de la semaine.
Premier cas : Lors de Lens – Saint Etienne, le lensois Hamza Ojediran est coupable d’une faute dangereuse sur Ibrahima Wadji en mettant le pied dans le visage de son adversaire. Le joueur n’a écopé que d’un carton jaune. Qui aurait dû être d’une autre couleur.
Dans son rapport la DTA décrit la décision comme « clairement erronée, car le geste du joueur lensois, réalisé de façon non maîtrisée, à une hauteur inconsidérée par rapport à la proximité de la tête du joueur stéphanois avec un contact direct de la semelle sur le visage de l’adversaire »et rajoute même « Une action qui met clairement en danger l’intégrité physique du joueur. Le recours à l’assistance vidéo en bord de terrain était attendu dans cette situation afin d’exclure le joueur fautif pour une faute grossière ».
Second cas : Les deux pénaltys oubliés selon Jean-Pierre Caillot, président de Reims, pour son club lors de la défaite de Reims face à Strasbourg (0-1). Notre cher DTA lui a donné raison concernant l’action entre Valentin Barco et Junya Ito. »Les images montrent d’abord que le défenseur strasbourgeois se désintéresse totalement du ballon pendant la majeure partie de la trajectoire de ce dernier, puisqu’il porte essentiellement son regard sur l’attaquant rémois, vers lequel il se déplace en courant. Il décide ensuite d’entrer en contact avec l’attaquant rémois à l’aide de la hanche et du bras droit, avec une charge réalisée alors que le ballon n’est pas à distance de jeu et un mouvement du bras qui cherche à écarter son adversaire. Conformément aux lois du jeu, cette intervention correspond à une faute commise par imprudence. L’analyse de l’arbitre vidéo est sommaire et insuffisante : un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un penalty ».
Alors que cela est récurrent dans les semaines précédentes (action litigieuse de Rennes toujours contre Saint Etienne qui aurait toujours, selon la DTA, dû valoir un Carton Rouge pour un rennais, Pénalty litigieux entre Marseille et Le Havre… ) de nombreuses questions se posent.
À quoi sert la VAR qui était censée éviter les erreurs grossières d’arbitrage ?
À quoi cela sert, de la part de la DTA, de mettre de l’huile sur le feu auprès des supporters, des présidents, des joueurs… alors qu’ils ne donnent aucune réponse pratique à l’injustice constatée ?
À quoi sert la DTA puisqu’elle n’agit pas sur les conséquences qui peuvent être incroyablement importantes pour les clubs dans leur saison ? N’oublions pas qu’à minima, une place dans le classement final joue sur les finances d’un club par le biais des droits télé (sans compter la descente ou la non-qualification pour une coupe européenne)
Pourquoi ne pas tenter de régler une injustice ? Alors certes, cela nécessiterait peut-être de faire reprendre le match après rectification de l’erreur, mais n’est-ce pas plus juste ?
Pour nous, deux réponses :
1 On revient à la fameuse existence de l’erreur d’arbitrage, aléa des matchs, en supprimant la VAR censée les annuler.
2 La DTA supprime ces rapports qui n’ont vocation qu’à frustrer encore un peu plus des présidents, joueurs, supporters et qui quelquefois les précipitent vers la théorie du complot qui voudrait que les instances ne veuillent pas de l’OM en Ligue des Champions ou Reims en Ligue 2.
Si vous avez des réponses, n’hésitez pas à les formuler dans les commentaires ci-dessous.