Alors que le trash talking fait partie du jeu en NBA, dans le foot, il n’en est rien. Sur le terrain parce que parler avec la main devant sa bouche n’est pas d’une crédibilité à toute épreuve, en conférence de presse voir par journaux interposés non plus, car président et entraineur sont plus intéressés par la pression à mettre sur l’arbitrage, enfin parce que l’abandon de la gestion des supporters fait que la plus petite étincelle pourrait faire basculer quelques ultra sur une mauvaise pente.
Cela n’était pourtant pas le cas il y a maintenant quelques décennies. Ainsi, en janvier 1978, le manager de Melun, alors en division 2, n’hésita pas à égratigner son adversaire du soir en déclarant : « Angers a bien tort de continuer à penser à son retour en division 1, son équipe ne fait pas le poids ».
Imaginez un membre du staff havrais faisant une déclaration sur les ambitions de l’OM de se qualifier pour la Ligue des champions. Cela serait savoureux, mais malheureusement dangereux.
Alors, même si certains n’hésitent pas encore à créer des polémiques, c’est plus souvent contre l’arbitrage, leur ancien club ou anciens joueurs, mais plus pour faire monter la pression d’un match ou d’un derby.