Bernard Lacombe

Né à Lyon le 15 août 1952, Bernard Lacombe grandit à Fontaines‑sur‑Saône. Rapidement passionné par le football et par l’Olympique Lyonnais. Il racontait : “à 10 ans, je disais : moi plus tard je serai l’avant-centre de l’OL”.

Rapidement, son rêve devient réalité puisqu’il débute en pro à 17 ans, le 6 décembre 1969 contre le Red Star, et marque dès son premier match. Il touche alors son rêve, lui qui disait n’avoir « jamais pensé à faire autre chose ».

Il forme alors un trio redoutable avec Serge Chiesa et Fleury Di Nallo, es idoles. En neuf saisons avec son club de cœur, il remporte la Coupe de France 1973, et subit deux défaites en finale (1971, 1976) Ses talents de buteurs le place alors très haut dans le registre de renard des surfaces.

Transféré pour renflouer les caisses de Lyon lors de la saison 1978-79, il quitte Gerland le cœur lourd. Il avoue avoir vidé son casier “en larmes”. Malgré tout, il devient sur un an une idole des Verts en inscrivant 18 buts. Le public stéphanois le soutient et devient le seul lyonnais à avoir été adopté à ce point par les supporters des verts. Cependant, il reste un lyonnais dans l’âme, habitant encore Lyon et faisant des aller-retour quasi quotidien entre les deux villes. Preuve de sa difficulté à être parti de l’OL il se trompera de vestiaire lors du match de championnat Lyon – Saint Etienne ne pouvant se résoudre à se retrouver dans celui des visiteurs.

Après cette parenthèse stéphanoise, il retrouve Aimé Jacquet à Bordeaux et revit. Il enchaine alors titres de champion (1984, 1985, 1987) et Coupes de France (1986, 1987) et se révèle également passeur et pilier de l’équipe qui équilibre parfaitement le jeu bordelais.

Ses statistiques en division 1 sont un parfait reflet de son importance dans le football français avec 255 buts dont 26 pénaltys (pour 3 manqués) en 497 matchs dont 489 titularisations.

Internationalement, il participera aux joutes européennes avec Bordeaux ou il assumait le combat sans se plaindre comme face à Hajduk Split ou « Ivan Gudelj m’a mis une semelle… ma cheville était toute déformée ».

De même sélectionné à 38 reprises en équipe de France, il marque contre l’Italie en Coupe du Monde dès la 38e seconde (record français), gagne l’Euro 1984 ou il obtient le coup franc légendaire que Michel Platini transforme face à Arconada.

Alors qu’il met fin à sa carrière il revient à Lyon à la demande de Jean-Michel Aulas, il devient directeur sportif, entraîneur (1996–2000), puis conseiller. Avec lui, l’OL remonte en Ligue 1, commence sa série de sept qualifications européennes consécutives, attire et découvre des talents tels que Juninho, Sonny Anderson, Edmílson ou Diarra.

Dans ce rôle de recruteur, il est le gardien des valeurs du club, n’hésitant pas à qualifier ses joueurs de “fonctionnaires bien payés” pour les secouer, ce qui lui vaudra une réprobation syndicale. Il n’hésitait pas, lors de ses commentaires sur OL TV à se montrer franc, direct voir cassant, mais toujours pour le bien du club et la progression de ses joueurs.

Après avoir pris sa retraite en 2019, il s’éteint le 17 juin 2025, à l’age de 72 ans. Il était hospitalisé depuis quelque temps, touché par la maladie d’Alzheimer

A propos de H. V.

En tant qu'auteur spécialisé, je décrypte tactiques, performances et moments forts, j'offre aux lecteurs une immersion approfondie dans l'univers fascinant du football. Préparez-vous à explorer le sport sous un nouvel angle à travers mes articles.

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