Des déceptions les joueurs en ont quasiment à chaque match et chaque saison, elles sont pour beaucoup de leur fait.
Que ce soit à cause d’une occasion manquée, d’un match perdu ou d’un choix de carrière raté, le joueur déçu est toujours responsable d’un minimum de cette déception.

Pourtant, Léon Glovacki va lui subir plus qu’une déception, une cruelle désillusion dont il n’est en aucun cas responsable.
En 1952, alors qu’il arrive à Reims (en photo) en provenance de Troyes et que son entente avec Raymond Kopa commence à faire des dégâts dans les défenses adverses, Paul Nicolas le sélectionneur de l’équipe de France lui annonce le lundi sa sélection contre l’Allemagne, sa première.
Malheureusement pour lui dès le jeudi, il apprend qu’il n’est plus sélectionné sans qu’entre temps, il est fait quoique se soit. La raison est seulement qu’il est remplacé par Joseph Ujlaki qui vient d’être naturalisé.
Une déception énorme qui n’est pas de son fait et qui n’est non plus pas atténuer par son « reversement » en équipe de France B qui joua contre la Sarre (défaite 3-1).
Il devra attendre plus d’un an pour entrer en équipe de France le 20 septembre 1953 face au Luxembourg où il fut désigné meilleur joueur du match, marquant un but dans la victoire 6-1.