Aujourd’hui, plus aucun joueur ou aucun entraineur ne s’exprime par peur de la presse. Faire une réflexion sur un coéquipier ou un de ses joueurs est considéré comme une faute ou une stratégie de communication et est alors analysé mots par mots, décortiqué, amplifié, critiqué…
Les supporters qui sont, eux, amoureux de leur club, aiment-ils cette nouvelle façon de communiquer de leur club ?
En septembre 1981, en début de saison les Nantais Bruno Baronchelli et Maxime Bossis, pourtant les joueurs les plus connus pour leur virulence, déclarèrent pour l’attaquant :
À Nantes, il y a trop de monde, l’effectif est trop riche ».
Le défenseur international déclara quant à lui :
Jean-Vincent (ndlr l’entraineur) a tellement insisté pour engager Lecornu qu’il s’obstine à le faire jouer, alors que Agerbeck en pleine forme est le plus souvent sur la touche.
Deux citations qui si elles sont faites aujourd’hui auraient provoqué une pseudo-crise dans le club, mais qui a cette époque ne brisèrent pas la saison du club qui finit 6ᵉ du championnat.