Sur Le Foot Pas de rumeur, que des faits !
Alors que la FIFA et L’UEFA ont toujours fait en sorte de séparer foot et politique, allant jusqu’à suspendre ou menacer certaines équipes nationales pour ingérence, force est de constater que celle-ci s’impose de plus en plus.
Trois exemples ces derniers jours nous laisse perplexes.
L’intervention de certains joueurs de l’équipe de France sur les élections législatives. Les instances n’ont effectivement pas à réagir puisqu’il ne va à l’encontre de l’ingérence politique dans le sport, car, là, il serait plutôt question d’ingérence sportive dans la politique.
La déclaration du Maire de Marseille sur la possibilité de la venue de Youcef Atal(ici à gauche) à l’OM : « Je ne suis pas président de l’Olympique de Marseille, mais je peux vous dire une chose en tout cas, chaque propos antisémite, chaque propos raciste, qui a fait l’objet d’une condamnation, ou pas d’ailleurs, n’est pas acceptable, n’a rien à faire dans le sport, n’a rien à faire à l’Olympique de Marseille. Je vous garantis que je vais prendre attache avec le président de l’Olympique de Marseille. Il n’y a pas de place pour ce genre de débordement. Que l’on soit juif, musulman, chrétien ou athée, on est tous dans le stade, on a tous la même ferveur, s’il y en a un qui porte le maillot de l’Olympique de Marseille et qui n’a pas ses valeurs là, alors il n’a rien à y faire ». Les instances auront beaucoup de mal à prouver une ingérence politique avérée.
La suspension du buteur turc pour avoir célébré ses buts avec le signe des « loups gris ». Merih Demiral a, en effet, été suspendu 2 matchs par l’UEFA suite à ce geste de ralliement à un groupe d’extrême droite turque. Outre le fait que peu de non turque connaissait la signification de ce geste, il n’y a pas ici d’interaction de politique dans le sport, mais plutôt l’inverse.
L’UEFA prend le risque de mettre son doigt elle-même dans la politique, qui, comme nous avons pu le voir plus haut, est souvent présent un peu partout dans notre sport.
