Il aurait été supercentenaire aujourd’hui, mais il nous a malheureusement quitté le 19 aout 1980.
Henri Nock footballeur français né le 26 avril 1914 à Bischwiller est un défenseur qui a fait essentiellement carrière au FC Metz.
Il fut l’un des héros de la première ligne de palmarès de l’histoire du FC Metz la finale de coupe de France 1938 dont le déroulement laissa un gout amer aux participants messins de ce match et dont l’épopée et la finale (résumé ci dessous) resta l’un des grands moments de sa carrière.
En ce dimanche de printemps, attire les foules et délie les langues ; voici une occasion unique d’inscrire en lettres d’or une première et historique ligne à son palmarès !
Le favori unanimement désigné n’est pas le club grenat, dont les joueurs voyagent modestement en troisième classe, mais le grand Marseille, déjà 4 fois vainqueur. Ayant réalisé quelques exploits pour atteindre la finale, le FC Metz peut cependant y croire. Successivement, ils ont éliminé Reims (5-0) en 1/16ᵉ de finale, Roubaix (2-1) en 1/8ᵉ, Cannes (3-0) en ¼ et Fives (1-0 après prolongations)en 1/2 finale.
La finale reste gravée dans les mémoires messines, mais malheureusement, elle fut marquée par des décisions arbitrales controversées dont les deux principales furent pour l’une à la fin de la première mi-temps. L’arbitre M. Munsch accorde un penalty en faveur des Grenats suite à une main flagrante de Ben Bouali. Cependant, il revient sur sa décision après les protestations marseillaises.
La seconde décision eut lieu quelques minutes de la fin des prolongations, Aznar (Marseille) marque de la tête, malgré la défense héroïque de Charles Fosset qui semble sauvé sur sa ligne. L’arbitre malgré cela accorde le but scellant la finale.
Les décisions arbitrales litigieuses ont suscité la colère de la majorité des spectateurs. Ainsi, après ce but accordé, le public a exprimé son mécontentement en lançant une pluie de petits coussins rouges loués aux spectateurs, sur la pelouse.
Sans autre ligne à son palmarès que cette finale, il joua néanmoins 121 matchs de division nationale et 22 matchs de coupe de France de 136 à 1948 hors championnat de guerre.
