Sur Le Foot Pas de rumeur, que des faits !
William N’Jo Léa est né le 15 juillet 1962 à Paris. Il est le fils d’Eugène, ancien grand buteur camerounais, passé par St Etienne et Lyon.
Il fait son apprentissage au centre de formation de Besançon et fait son apparition dans le groupe bisontin lors de la saison 1981-82, remplaçant des Fathi Chebel, Rémy Gentes ou Guy Hrasko. Lors de cette saison, il joue 9 rencontres pour 2 buts (les deux en coupe de France) toutes compétitions confondues. Après les départs de Chebel et Gentes, le nouveau coach Paul Orsatti l’installe à la pointe de l’attaque. Il réussit alors sa saison (13 buts en 29 matchs) et assure à son club un maintien tranquille.
Attirant les regards de l’élite il est transféré au Stade Brestois ou l’entraîneur Dusan Nemkovic lui fait confiance pour animer l’attaque. Malgrè un bilan assez famélique de 6 buts il reçoit une proposition du PSG à l’été 1984 qu’il rejoint alors.
La concurrence féroce d’Alain Couriol, de Richard Niederbacher, de Dominique Rocheteau ou encore de Toko fait qu’il ne parvient à s’imposer. Comme beaucoup d’autres, il va se brûler les ailes dans un club encore un peu trop grand pour lui. Georges Peyroche l’utilise tout de même puisqu’il joue à 18 reprises dont 2 fois en coupe, coupe de France que le PSG atteindra pour perdre en finale 1-0 contre l’AS Monaco.
N’ayant pu percer et devenir titulaire, il demande à se faire transférer. Il rejoint Lens mais là aussi la concurrence est rude avec les Daniel Carreno, Venancio Ramos et Daniel Xuereb. Avec 19 matchs et 6 buts sur sa première saison, il contribue à la 5e place des artésiens. La saison suivante, le départ de Xuereb l’installe comme titulaire de l’attaque lensoise en association avec Cezary Tobollik.
Njo Lea confirme alors grâce à sa puissance et à sa vitesse qui en font un des bons attaquants du championnat. Cette saison-là, il dispute le seul match européen de sa carrière en affrontant Dundee United en 32e de finale de la coupe UEFA où Lens se fera éliminer (victoire 1-0 à l’aller mais les écossais renverseront la situation au retour en gagnant 2-0).
La saison suivante, 1987-88, voit N’Jo Lea perdre sa place de titulaire au profit de Chérif Oudjani.
Après trois saisons correctes à Lens, il décide alors de rallier Caen qui vient d’accéder à l’élite. Mais il ne réussit pas à se faire une place dans le onze caennais. Robert Nouzaret lui préfére Yvan Lebourgeois, Brian Stein et Fabrice Divert.
Après cet exercice difficile ou il se contente de jouer 11 matchs d’un championnat dans un club qui a lutté jusqu’au bout pour se maintenir, il prend la décision de mettre un terme à sa carrière alors qu’il n’a que 27 ans.
Ses statistiques en division 1 sont de 119 matchs ( 81 titulaires dont 60 joués dans leur intégralité) pour 27 buts (aucun penalty), 6 cartons jaune et 2 cartons rouge.
