Le 17 février 1991 à Saint-Gaudens, il y a donc 33 ans, est décédé Jean Palluch.
Né le 23 décembre 1923 à Jadachy, en Pologne, Jean Palluch (écrit aussi Palluch) est un footballeur français polyvalent à la carrière riche.
Arrivé en France à l’âge de 13 ans, avec sa famille, qui fuit la guerre, Il commence à jouer au football à Sézanne, puis à Saint-Dizier, où il se fait remarquer par le Stade de Reims, qui le recrute en 1946. Il y joue 4 saisons, durant lesquelles il remporte le championnat de France en 1949 et participe aux Jeux Olympiques de Londres en 1948.
En 1950, Jean Paluch quitte Reims pour rejoindre Le Havre AC, mais ne peut empêcher la relégation du club et part alors au FC Rouen, en deuxième division, où il réalise une saison magnifique, avec 44 buts en 30 matchs. Il est d’ailleurs le meilleur buteur du championnat, mais Le Havre échoue à la montée.
L’année suivante, il rejoint l’AS Monaco, qui vient d’accéder à la deuxième division pour y retrouver son ancien entraîneur de Reims, Henri Roessler, qui lui confie alors le brassard de capitaine. Il participe alors à la montée du club en première division en inscrivant 22 buts en 30 matchs.
En 1953, Jean Paluch change encore de club et signe à Lyon, qui vient de descendre en deuxième division. Il y joue une demi-saison avant de rejoindre l’Olympique de Marseille, en janvier 1954. Il y reste 5 saisons, durant lesquelles il s’impose comme un élément clé de l’équipe, capable de jouer à tous les postes. Il atteint la finale de la Coupe de France en 1954, perdue contre Nice, et remporte la Coupe Charles Drago en 1957.
En 1958, Jean Paluch quitte Marseille et retourne à Saint-Dizier, en troisième division. Il y joue une saison, puis part en Algérie, où il rejoint l’Olympique d’Hussein-Dey, en 1959. Il y termine sa carrière de joueur en 1960 et y devient entraîneur l’année suivante.
Jouer reconnu, il a été décoré de la médaille d’or de la jeunesse et des sports.
