Sur Le Foot Pas de rumeur, que des faits !
Marseille a réalisé une bonne première période sur la pelouse du Sporting du Portugal hier à Lisbonne. Grâce à Igor Paixao, les Marseillais sont rentrés à la mi-temps avec un avantage au score d’un but, mais avec un joueur en moins.
Et alors que l’entraineur avait le temps de réorganiser son équipe à la mi-temps pour jouer en infériorité numérique, que le coaching peut apparaitre peu approprié, c’est l’expulsion d’Emerson Palmieri qui fait débat.
Si la tentative de tricherie (qui devrait être plus souvent sanctionnée) du joueur pour simulation afin d’obtenir un penalty est difficilement contestable, le premier carton jaune devient alors sujet à caution.
Tout d’abord, sur ce carton jaune pour une main involontaire, il convient de signaler que ce n’est pas la seule à avoir été sanctionnée (pas plus tard que la veille par un penalty pour Leverkusen sur un ballon qui tombe sur la main de Zabarsny alors à terre). Ensuite, le joueur est également fautif, se sachant déjà averti. Il tente une simulation connaissant les risques qu’il court. Enfin, la clémence relative dont a bénéficié Leonardo Balerdi en début de match pour une faute grossière en position de dernier défenseur aurait pu faire réfléchir le joueur avant de faire cette faute.
Évidemment, caché sa défaite derrière l’arbitrage est devenu une habitude, mais le faire régulièrement devient fatiguant surtout si cela n’as pas lieu d’être et particulièrement lorsqu’il s’agit du Paris SG ou de l’OM dont la surmédiatisation les rendent, aux regards des supporters des autres clubs, comme de mauvais perdant.
Accentué par les débats sur tous les plateaux de télé, dans les radios, blogs… cela n’est pas forcément fait pour aider à leur image.
Surtout, rappelons-nous que Roberto De Zerbi avec ses choix de remplacement, son incapacité à maintenir la cohérence de son équipe dominatrice lors de la seconde période est également à souligner.
